Regard prospectif sur la branche des Activités du déchet et de la propreté urbaine à 5 ans
Les partenaires sociaux de la branche des Activités du déchet et de la propreté urbaine (IDCC 2149) ont mandaté leur opérateur de compétences Akto pour réaliser une étude prospective sur l’impact des transitions sur les métiers et les compétences à horizon 2030.
L’étude fait le point sur les réglementations françaises et européennes (ainsi que les orientations internationales en matière de collecte et de tri des déchets) qui sont denses et contraignantes et évoluent à un rythme soutenu.
Ces évolutions règlementaires s'inscrivent dans un écosystème regroupant différents acteurs, structures, activités et entreprises : autorités de régulation, entreprises de collecte de déchets, municipalités, nouveaux acteurs (filières REP, associations). Les usagers sont au centre de ces enjeux. Si on assiste à une prise de conscience de l’impact des déchets sur l’environnement, l’effort de communication doit se poursuivre pour impulser un véritable changement dans la gestion des déchets.
Comment maintenir l’employabilité pérenne des salariés de la branche dans un environnement professionnel en constante évolution ? Comment développer les compétences des salariés de la branche pour les préparer aux enjeux de demain ? Comment se doter de compétences émergentes qui seront indispensables à l’avenir ? L’étude prospective a pour objectif de répondre à ces questions fondamentales. La branche des Activités du déchet et de la propreté urbaine est définitivement engagée pour anticiper l’impact de ces mutations et se préparer aux
transformations à venir.
Cette étude permet d’orienter la branche et ses entreprises en fournissant un état des lieux précis, l'identification des mutations impactant la branche d’ici 2030, la qualification des impacts sur les métiers et les compétences et l’analyse de l’adéquation de l’offre de formation aux besoins en compétences à l’horizon 2030.
Elle permettra notamment à la branche et aux entreprises de mieux anticiper et adapter leurs besoins en termes de ressources humaines en ayant une vision sur les métiers et les compétences émergents, obsolescents et en tension, en anticipant les besoins en formation et en favorisant une gestion proactive des emplois et des compétences, contribuant ainsi à renforcer l’employabilité pérenne des salariés.