Validation des acquis de l'expérience : 20 ans après sa création, des expérimentations en cours pour faciliter son utilisation
Le 17 janvier 2002, la loi de modernisation sociale créait la validation des acquis de l’expérience (VAE) pour permettre à toute personne engagée dans la vie active de valider les acquis obtenus de ses expériences, notamment professionnelles, en vue de l’obtention d’un diplôme, d’un titre ou d’un certificat de qualification professionnelle.
Aux côtés de l’enseignement scolaire et de la formation continue, la validation des acquis de l’expérience professionnelle (VAE) constitue la troisième voie d’accès à la certification. À ce titre, elle figure parmi les actions éligibles au financement par le compte personnel de formation (CPF).
Après 20 ans de pratiques, cet outil reste trop peu connu et trop peu utilisé. Il constitue pourtant une véritable opportunité d’accéder à la qualification et permet une insertion dans l’emploi durable. C’est également un levier efficace d’évolution et de transition professionnelles.
Pour consolider la VAE et en faciliter le recours, la ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, a souhaité lancer une expérimentation dans le secteur du grand âge – dont les besoins de recrutement sont importants – pour lever les freins existants, rendre son accès plus simple et plus lisible, réduire les délais et les démarches administratives, tout en préservant l’exigence et la qualité de la preuve des compétences détenues. Cette expérimentation s’ajoute à d’autres initiatives, notamment celle conduite par les AT pro.
Pilotée par Carine Seiler, haut-commissaire aux Compétences, cette expérimentation permettra d’alimenter la réflexion des certificateurs sur les nécessaires évolutions de cet outil de reconnaissance des compétences.