Réunie au sein des Conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux, la société civile organisée, issue d’organismes et associations et reflétant les grands acteurs et secteurs présents sur le territoire régional, aide à la décision par la construction de l’intérêt général régional et la recherche du compromis.
Lieu de débat, d’échange et de propositions, par leur composition, leur tradition de dialogue, les CESER sont facteurs de cohésion. Par leur capacité d’analyse et leur expertise collective, ils construisent et proposent une vision partagée sur les perspectives et l’orientation des politiques régionales. Il existe également une diversité de situations concernant les territoires ultramarins qui disposent selon leur statut d’une réglementation spécifique concernant leur conseil consultatif. Une diversité qui a été la source d’inspiration de certaines des propositions déjà pratiquées outre-mer et qui ont prouvé leur pertinence. Lors de chaque grande réforme touchant à l’organisation des collectivités territoriales en France, l’Assemblée des CESR puis CESER de France a apporté son concours, que ce soit à l’occasion du rapport de Pierre Mauroy en 2000 « Refonder l'action publique locale » ou de celui du Comité Balladur en 2009 « Il est temps de décider».  
En s’adressant aux membres du CESE et aux membres du CESER le 12 juin dernier, le président de la République a souligné le rôle des assemblées consultatives comme « l’une des expressions de la richesse de notre pays, de la variété de ses formes et de ses ressources », et appelé à la valorisation de « toutes les France qui font la France ».
A propos des CES de la métropole et de l’outre-mer son message a été le suivant : « Je suis devant la France des territoires, à travers les Conseils économiques, sociaux et environnementaux des régions et je tiens également à ce que la force de leurs propositions soit mieux utilisée, mieux organisée.». A l'heure où la réflexion sur une réorganisation du paysage institutionnel français se réengage, dans la perspective d’un « nouvel acte de la décentralisation », CESER de France, de métropole et d’outre-mer souhaite, une nouvelle fois, apporter son concours à cette réflexion.