En termes d’emplois et de recrutement :

• Le secteur Aéronautique représente plus de 100 000 salariés sur les deux régions, dont plus de 80 % des effectifs en Occitanie.
• Le secteur de la R&D (cybersécurité, IA…) est celui qui augmente le plus, avec 4 % par an.
• Concernant les recrutements, ils sont estimés entre 25 000 et 30 000 personnes d’ici à 2025 : opérateur, technicien, monteur, ingénieur… en raison des importantes commandes des constructeurs et de la montée en puissance des bureaux d’études pour produire des avions plus verts ou modifier les appareils existants afin de les rendre plus éco-efficients.
• De 2 000 salariés estimés en 2022, il est attendu qu’environ 40 000 soient dédiés aux nouveaux avions d’ici 2035.

En termes de formations :

• On recense plus de 300 formations sur l’ensemble des deux régions, dont plus de la moitié sont des formations professionnelles (Bac Pro, Apprentissage, CFA...), et on note une montée en puissance des formations dans l’électricité et l’électronique de puissance (propulsion des avions).
• On note qu’il ne semble pas exister de formation spécifique « aviation décarbonée », mais de nombreux programmes (notamment niveau ingénieur) sensibilisent ou forment les étudiants aux problématiques environnementales, à l’éco-conception, ou à l’analyse du cycle de vie.

Comme pour la filière Espace, des efforts sont à faire pour redynamiser l’attractivité de la filière Aéronautique, des formations et en amont motiver les plus jeunes pour les disciplines scientifiques. Le rapport propose divers leviers pour renforcer cette attractivité. La transition vers l’avion vert induira des évolutions mais pas de révolution des métiers et compétences d’ici à 10 ans.

En termes d’emplois et de recrutement :

• Le secteur Spatial représente plus de 20 000 salariés sur les deux régions, soit plus de 50 % des effectifs sur le plan national.
• La majorité de ces emplois, soit 13 000 personnes, concernent des emplois dits « technologiques », donc liés à la production et non aux services.
• 1 800 personnes travaillent spécifiquement sur les usages dérivés du spatial (dans les secteurs agriculture, météo, santé…).
• Concernant les recrutements, à horizon 2030, ils sont estimés entre 1 200 et 2 600 personnes par an, pour répondre aux défis des deux régions : métiers industriels, fabrication en série, métiers annexes liés aux usages du spatial par les utilisateurs finaux.

En termes de formations :

• On note qu’il ne semble pas exister à ce jour de formation spatiale spécifiquement orientée « New Space », toutefois de nombreux programmes sensibilisent les étudiants aux problématiques liées à la prolifération des débris spatiaux, à l’éco-conception, à la surveillance de l’espace…
• Pour ce qui touche aux applications du spatial et des services, il faudra préparer les étudiants à l’entreprenariat, l’ingénierie des affaires, aux techniques marketing, la relation client…
• En raison de l’augmentation de la production en série dans le Spatial, il sera important, dans les années à venir, de mettre l’accent sur les formations de techniciens, souvent éclipsées par celles d’ingénieurs, mais qui seront de plus en plus demandées.

Même s’il semble que l’espace fasse encore rêver les jeunes, des efforts sont à faire pour renforcer l’attractivité de la filière, des formations, et plus en amont motiver les jeunes pour les disciplines scientifiques. Le rapport propose divers leviers à actionner pour renforcer cette attractivité.