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L’AMF, le CNFPT, la FNCDG, l’ADF et Régions de France publient leur quatrième étude HoRHizons sur les grandes tendances des politiques des ressources humaines des employeurs publics locaux. Cette étude donne une idée précise des efforts de bonne gouvernance engagés par les maires et présidents, employeurs d’1,9 million agents territoriaux.
Au moment des premiers bilans à mi-mandat, voici les principaux enseignements à retenir :
les dépenses de personnel continuent de stagner en 2018 pour la moitié des répondants (50 %, – 1 pt par rapport à 2017).
Comme en 2017, les nouvelles mesures statutaires (47 %) et la mise en oeuvre de la réforme territoriale (42 %) constituent les principales explications de l’évolution des dépenses.
Le remplacement des départs constitue toujours la première raison de recrutement (51 % contre 44 % en 2017).
Pour les3:4 des collectivités et établissements, les dépenses consacrées à la formation sont stables et augmentent pour 19 % d’entre elles.
Les formations métiers et formations initiales constituent les deux axes prioritaires des politiques de formation des collectivités (respectivement 73 % et 61 %).
22 % des collectivités ont aménagé leur règlement pour autoriser la formation à distance sur le lieu de travail.
57 % des collectivités interrogées ont mis en place des dispositifs de protection sociale complémentaire (+ 13 points par rapport à 2017)
28 % des répondants constatent une augmentation des situations d’inaptitude dans leurs structures, ce chiffre augmente par rapport à 2017 (+ 4 points). Ce phénomène touche principalement les collectivités de taille importante comme les régions (91 %), les départements (79 %) et les communes de plus de 20 000 habitants (78 %).
Pour faire face à ces difficultés, près d’un quart des collectivités (23 %) ont mis en place des dispositifs d’accompagnement des reclassements professionnels.
En 2018, 54 % des collectivités et EPCI ont mis en place au moins une action relative à l’égalité femmes/hommes. Ce chiffre est en progression depuis 2017 (+ 10 pts).
Dans 53 % des cas, le délégué à la protection des données est un agent interne à la collectivité et dans 47 % des collectivités et établissements, la fonction est externalisée.
Environ 3 % des répondants déclarent rencontrer des difficultés avec les agents pour faire respecter les règles de laïcité dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions.
12 % des répondants ont formalisé un accord ou sont en phase d’expérimentation pour permettre aux agents de faire du télétravail.
54 % des répondants ont engagé des négociations avec les organisations syndicales depuis le 1er janvier 2018. Celles-ci portent principalement sur la prévention des risques, la préparation des élections professionnelles, la mise en place d’un nouveau régime indemnitaire, et la formation.