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Ce rapport d’évaluation a pour but d’étudier la mise en œuvre de la Garantie jeunes (GJ) du point de vue des missions locales (ML), opérateurs du dispositif. Le dispositif de la GJ a représenté un facteur de changement important dans les ML mais celles-ci ont été réactives et flexibles. La logique expérimentale a de fait été très cadrée.
Le dispositif est très innovant : accompagnement collectif de cohortes puis accompagnement individuel, logique de work first, présence d’une allocation monétaire, etc. Ces innovations ont été globalement appréciées au sein des ML, ce qui est un facteur de succès dans sa mise en oeuvre. La finalité du dispositif n’est donc pas remise en cause. Toutefois, la mise en oeuvre de ce changement n’a pas été partout aisée. Le sentiment est que la logique d’expérimentation a été limitée. Le déploiement de la GJ a été davantage perçu, dans l’esprit des acteurs, dans une logique industrielle : il s’agissait moins d’expérimenter des pratiques locales innovantes que de tester un « pilote » en vue de son industrialisation progressive. Il y a ainsi eu très peu d’échanges de pratiques entre missions locales, qui auraient permis la diffusion d’une véritable logique d’expérimentation. Le cadre de la mise en oeuvre a été assez précis dès le départ, pour les premières vagues. Par effet d’apprentissage, les ML des vagues successives ont tendu à se replier initialement sur des modèles sédimentés. Ce n’est que dans un second temps qu’elles ont pu mieux se saisir du dispositif et de ses marges de manoeuvre, en matière d’organisation du travail ou d’organisation des accompagnements collectif et individuel...