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Les difficultés d'insertion professionnelle des docteurs (DT). Les raisons d'une exception française

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Rapport - Etude

Le nombre de doctorats délivrés est faible au regard des sortants chaque année du système éducatif et des effectifs de l’enseignement supérieur. Mais la question de leur insertion est importante car les docteurs constituent une ressource humaine essentielle dans le secteur de la recherche-Développement (R & D), donc un élément de compétitivité dans les économies de la connaissance, de consolidation des espaces européens de l’enseignement supérieur et de la recherche, et d’attractivité internationale.

L’analyse menée en 2010 montre d’une part, qu’il existe bien une césure depuis une dizaine d’années au niveau du doctorat : le taux de chômage des titulaires de doctorat est supérieur à celui des diplômés de niveau master. Les données les plus récentes confirment bien une insertion difficile, mais plus favorable que celle des diplômés au niveau master.
D’autre part, le taux de chômage des titulaires d’un doctorat est près de trois fois supérieur à celui des pays de l’OCDE.

Cette situation n’est pas due à une surproduction de diplômés. En France, c’est surtout le sous-investissement en R & D du secteur privé et, dans une moindre mesure, la préférence donnée aux ingénieurs pour les postes de recherche qui
pèsent sur l’insertion professionnelle des docteurs.

Enfin, si le faible taux de chômage des docteurs dans les pays de l’OCDE s’accompagne d’une plus grande proportion des emplois en CDD, celle-ci reste également importante en France.

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