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Perspectives pour la révision de la stratégie Europe 2020

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Rapport - Etude

À mi-chemin de la Stratégie Europe 2020 pour une croissance intelligente, durable et inclusive, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) pointe un bilan « mitigé, tout particulièrement dans les domaines de l’emploi et de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion ».

La stratégie lancée en 2010 avait posé l’objectif d’« un taux de jeunes ayant quitté prématurément l’éducation et la formation inférieur à 10 % et au moins 40 % des 30-34 ans diplômés de l’enseignement supérieur ou équivalent » ? Où la France en est-elle ? Le taux de jeunes de 18 à 24 ans ne possédant pas de diplôme supérieur au brevet des collèges et ne poursuivant ni études, ni formation est de 8,5 % en 2014, soit un point au-dessus de l’objectif que la France s’était fixé, mais 3,5 points en dessous de la moyenne européenne (12 %). Pour ce qui est du taux de diplômés de l’enseignement supérieur des 30-34 ans, la situation s’est fortement améliorée, avec une hausse de plus de 10 points entre le début des années 2000 et 2014 (44,1 %, contre 36,9 % en moyenne européenne).

Soulignant l’impact de la crise sur le chômage des jeunes (moyenne de 23,3 % en 2013, avec un « record » de 59,2 % en Grèce et 55,7 % en Espagne), le Cese évoque « les politiques d’austérité draconienne imposées par la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, FMI) à certains pays », estimant que celles-ci avaient « aggravé le caractère récessif de la crise de 2008 et plongé ces pays dans le chômage de masse ». En lien avec cette critique, le Cese questionne « l’ampleur en volume du plan d’investissement de la Commission eu égard aux besoins pour véritablement faire reculer le chômage et le sous-emploi » : « le montant prévu de 315 milliards sur trois ans, c’est-à-dire 0,77 % du PIB européen, semble très insuffisant ». D’où l’appel à une « action déterminée en faveur de l’investissement dans les secteurs porteurs de croissance et d’emploi de qualité », parmi lesquels « la formation et la qualification (en particulier des jeunes) ». Point sur lequel le groupe Artisanat de la section des affaires européennes et internationales insiste, en appelant à « amplifier également la mobilisation des compétences, et notamment valoriser davantage l’apprentissage et encourager plus fortement la mobilité des jeunes (étudiants et apprentis) au cours de leur parcours de formation ».


Accéder à la ressource : www.lecese.fr/sites/default/files/pdf/Avis/2015/2015_18_strategie_europe_2020.pdf

Source : Conseil économique, social et environnemental, Juin 2015
Thème : Emploi / Environnement économique et social
Thématique : Emploi : Généralités / EES : Généralités
Tags / Mots-clés : AVIS 81013 / ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE 61055 / ENVIRONNEMENT SOCIAL POLITIQUE 62055
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