Le marché de la formation professionnelle est en mutation permanente, il est de plus en plus régulé par les pouvoirs publics. L’Etat a par exemple conditionné l’accès aux financements (publics et mutualisés) à la certification des organismes de formation (Qualiopi) et à la certification des compétences acquises durant la formation (RNCP / RS) pour le CPF, l’alternance et la plupart des formations à destination des demandeurs d’emploi. Ce mouvement de fond se poursuit, avec la parution de décrets en 2023 et 2024, renforçant les prérogatives de contrôle des financeurs et encadrant davantage la sous-traitance dans le cadre du CPF.

Cette nouvelle donne change radicalement la nature des rapports entre les prestataires d’actions de développement de compétences : elle invite à penser de nouvelles formes de partenariats (sous-traitance, habilitation de partenaires) et à imaginer de nouvelles façons de faire afin de pérenniser ses activités. Face aux multiples impacts qui questionnent les modèles actuels :

• Jusqu’où aller dans le formalisme et l’évaluation des partenariats ?
• Comment piloter concrètement la qualité de prestations réalisées par ou pour un tiers ?
• Comment envisager sereinement la sous-traitance, que cela soit dans le cas de l’adossement d’un parcours à une certification professionnelle reconnus par France Compétences ou lors de l’habilitation d’autres organismes ?