Dans cette nouvelle étude, le groupe G9+ expose sa vision prospective concernant l’impact des technologies numériques sur notre économie et notre industrie à l’horizon 2020. ll y a des points positifs et des points négatifs, selon l’analyse de René Trégouët, parue sur RTFlash.
Bonne nouvelle, la France rattrape son retard : L’Internet est devenu l’un des moteurs de notre économie avec une contribution au PIB d’environ 5 % (100 milliards d’euros et 800 000 emplois) ; La France rattrape son retard en matière d’accès au téléphone puis à l’Internet : fin 2013, 76 % des foyers français étaient connectés à l’Internet, contre seulement 52 % en 2008 ; même constat concernant l’équipement des foyers français en équipements informatiques et numériques, qui progresse, que ce sit pour les ordinateurs ou pour les tablettes.
Mais sur le long terme, les auteurs restent prudents : des blocages majeurs existent si des évolutions ne sont pas apportées et des efforts réalisés. Il y a une forte concurrence mondiale qui s’organise autour de gros acteurs comme Google et Microsoft. La France, malheureusement, et comme l’ont montré plusieurs groupes (Boston Consulting Group, World Economic Forum), est loin derrière dans le classement international des économies numériques. Par ailleurs, on note qu’il y a un vrai manque d’acteurs français du numérique (à l’exception de Dassault Systèmes, Atos et Cap Gemini). Enfin, les opérateurs de télécommunication vont devoir faire évoluer leurs services et innover pour rester compétitifs.