Portrait social des ports de plaisance. Edition 2016
Premier portrait social du secteur, photographie de ses pratiques et enjeux.
Les résultats obtenus permettent de dresser le portrait d’une branche qui se déclare en bonne santé. 93 % des ports de plaisance affichent un chiffre d’affaires stable (61 %) ou en hausse (31 %) pour l’année 2014, et trois-quarts d’entre eux déclarent disposer d’un niveau de trésorerie suffisant.
Ce niveau d’activité favorable amène un certain nombre de ports à envisager une diversification touristique de leur activité (40 %).
Les ports de plaisance ont déclaré à hauteur de 21 % avoir l’intention de recruter à court terme, soit une proportion importante au regard du contexte économique général actuel.
Les candidatures spontanées sont la principale source de recrutement, avec 61 % des dirigeants ou responsables de ports contactés qui déclarent embaucher via cette modalité, devant le bouche à oreille (45 %) ou le recours à Pôle Emploi (37 %).
Ils sont confrontés à deux difficultés majeures que sont « les candidats non qualifiés » (principale difficulté pour 37 % des ports) et « la saisonnalité de l’activité » (principale difficulté pour 32 % des ports).
Les dispositifs de formation sont dans l’ensemble relativement bien appréhendés par les ports de plaisance. Parmi eux, le plan de formation (63 %) et l’entretien professionnel (71 %) sont les plus mobilisés.