BDO et France Hydrogène ont mené une étude permettant d’évaluer les retombées économiques et sociales de la filière hydrogène sur l’économie française à date et de chiffrer son potentiel à l’horizon 2035, une fois celle-ci pleinement déployée.
Cette étude est une évaluation socio-économique basée sur une méthodologie robuste répondant aux standards internationaux, appliquée à la filière hydrogène renouvelable et bas-carbone.
Elle repose sur une analyse approfondie de l’activité économique générée par plus de 120 projets, 200 entreprises et 340 établissements, couvrant l’ensemble de la chaine de valeur et des typologies d’acteurs de la filière (porteurs de projets, équipementiers, fabricants, etc.).
Pour chaque entreprise, 3 indicateurs économiques ont été évalués (chiffre d’affaires, valeur ajoutée et emplois) couvrant 4 écosystèmes (activité directe, fournisseurs de rang 1, employés des entreprises et utilisateurs d’hydrogène).
En 2023, la filière hydrogène a généré près de 1 milliard d’euros de valeur ajoutée (PIB). Les activités de la filière soutiennent plus de 16 400 emplois au global sur toute la chaîne de valeur.
Parmi eux, 6 300 emplois sont directement liés aux activités de la filière hydrogène (emplois directs). Chaque emploi direct dans la filière hydrogène pérennise 2 emplois indirects et induits (fournisseurs de rang 1 localisés en France, dépenses des ménages et fiscales).
En 2035, l’écosystème hydrogène en France pourrait représenter plus de 66 600 emplois et contribuer à hauteur de 13 milliards d’euros au produit intérieur brut (PIB)(2) du pays.
La filière hydrogène contribuerait ainsi à 7% de l’effort de réindustrialisation de la France.
La valeur ajoutée se concentre sur les usages. Sur ce segment, les projections à 2035 font apparaître que la filière issue des mobilités routière, ferroviaire et aérienne constitue le premier contributeur de l’impact économique et social à 2035, avec 54% de la valeur ajoutée générée.
Les usages de l’hydrogène dans l’industrie ou pour la production de carburants de synthèse apparaissent comme majeurs pour la chaine de valeur de la production d’hydrogène, concentrant 70% de l’activité de ce segment.