La première partie du rapport décrit trois traits qui rapprochent les parcours : un processus de rationalisation en marche, un défi d’intégration des savoirs professionnels et des softskills, une sophistication croissante des écosystèmes d’apprenance. La deuxième partie
met en avant trois dimensions qui les différencient, voire les opposent : une immersion immédiate dans l'intégralité du métier versus un apprentissage progressif, un tuteur-pivot versus une fonction tutorale d’équipe, une part plus ou moins importante d'activités complexes dans le travail.
En conclusion de l’étude, il ressort que la maîtrise croissante de la diffusion et de l’ancrage des savoirs déplace les enjeux sur le terrain du développement de ces "compétences douces", à commencer par la plus importante : apprendre à apprendre. La logique d’écosystème d’apprenance invite à concevoir et à manager les organisations dans une perspective duale : ce qui produit peut développer, ce qui développe contribue à produire.