La réduction des tensions de recrutement est devenue une priorité nationale dans un contexte de nouveaux défis industriels (décarbonation, réindustrialisation, grands programmes sectoriels). La branche de la métallurgie s’est saisie du sujet afin d’expliquer les causes profondes de ces tensions observées depuis des années pour 3 métiers emblématiques de la métallurgie (soudeur, chaudronnier et technicien de maintenance).

Cette étude, réalisée par les cabinets MBJ et Helevato, a démontré que le cumul de toutes les formations de nouveaux professionnels sur les métiers de chaudronnier, soudeur et technicien de maintenance ne couvre que 50 % du flux de recrutements. Il est donc clair que l’insuffisance très nette des capacités de formation initiale aux métiers de chaudronnier, soudeur et technicien de maintenance représentent un risque important dans un contexte de grands programmes industriels pour certains secteurs clés de la branche tels que l’énergie, le naval ou l’aéronautique.