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Pour un financement durable de l'apprentissage - Les propositions de consensus de 6 acteurs majeurs de l'apprentissage

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Rapport - Etude

Série de propositions, portées par un collectif constitué de six acteurs : la Fnadir, les Entreprises éducatives pour l’emploi (3E), la Conférence des grandes écoles (CGE), la Fédération nationale de l’enseignement privé (FNEP), le Syndicat national des organismes de formation (Synofdes) et l’Association nationale pour l’apprentissage dans l’enseignement supérieur (Anasup).

En 2023, constatent les partenaires, le financement moyen au titre des coûts pédagogiques s’élevait à 7.700 euros alors que, selon France Compétences, le coût unitaire moyen par apprenti s’élevait en 2022 à 9.967 euros. Un financement inférieur au financement moyen de formation d’un élève ou d’un étudiant alors même que l’apprentissage doit être considéré comme "une voie éducative favorisant l’insertion". "Nous sommes à cheval entre la formation initiale et la formation professionnelle", avance le président de la Fnadir pour expliquer les difficultés auxquelles les acteurs de l’apprentissage font face. La solution, estiment ces acteurs, serait "d’associer un financement pérenne de base et un financement complémentaire prenant en compte les priorités et les spécificités" des formations.

Un financement "socle" assumé par l’Etat : ce financement "socle" par l’Etat permettrait de garantir un plancher pour le coût pédagogique et la réalisation des missions associées tout en offrant aux CFA davantage de visibilité. "C’est l’idée que l’Etat doit assurer son rôle autour de l’éducation et de l’apprentissage avec des niveaux de prise en charge compris entre 6.500 euros et 12.500 euros", précise Jean-Philippe Audrain. Ensuite, s’agissant du financement complémentaire, "il permet de valoriser les parcours de formation avec une définition et une prise en charge par les branches" plus homogène qu’elle ne l’est actuellement, souligne le représentant de la Fnadir. Président de la CGE, Laurent Champaney abonde et pointe les trop nombreuses incertitudes qui pèsent, in fine, "sur ce que l’on met en place en raison de différences de prise en charge pour des formations qui se ressemblent beaucoup". Le représentant de la conférence des grandes écoles réclame donc davantage de marges de manœuvre "en fonction des spécificités de telle ou telle formation".

Une nouvelle gouvernance pour davantage de cohérence :Le second volet des propositions concerne le pilotage de l’écosystème de l’apprentissage "qui pourrait être rendu plus cohérent" sur le modèle de la VAE avec un groupement d’intérêt public (GIP) rassemblant les acteurs afin d’avoir une vision globale.


Accéder à la ressource : https://www.banquedesterritoires.fr/les-acteurs-de-lapprentissage-font-des-propositions-pour-perenniser-son-financement

Février 2024 , 5 p
Thème : Formation professionnelle
Thématique : Formation : Apprentissage - Alternance
Tags / Mots-clés : FINANCEMENT APPRENTISSAGE 15075
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