Pôles de compétitivité : transformer l'essai. Trois propositions pour faire émerger des « silicon valleys » françaises
Les préconisations du rapport Gallois, l’acte III de la décentralisation et le lancement de la phase III des pôles remettent les pôles de compétitivité au cœur de l’actualité.
À partir de 2005, la mise en place des pôles de compétitivité a constitué une inflexion bienvenue des politiques économiques françaises jusqu’alors fondées
sur de grands programmes industriels pilotés au niveau national. Cette approche traditionnelle, pertinente dans le contexte de l’après-guerre, n’était en effet plus valide dans une économie internationalisée et dont la performance dépend désormais largement de sa capacité à innover. Dans le contexte actuel, une stratégie de soutien aux « clusters », à laquelle correspond la politique des pôles de compétitivité, devient essentielle.
L’Institut de l’entreprise préconise, dans le cadre de son « Agenda 2020 de croissance », de consolider la politique des pôles de compétitivité par trois mesures clés : réduire le nombre actuel de pôles et concentrer leurs efforts sur les secteurs les plus prometteurs ; renforcer leur capacité à accompagner les innovations et leur commercialisation; y impliquer davantage les grandes entreprises.