Contrairement aux idées reçues, les jeunes ne se détournent pas du monde professionnel. Le travail continue de jouer un rôle central dans leur construction personnelle, leur bien-être et leur insertion sociale. C’est ce que montre cette enquête 

menée auprès de 6 000 jeunes de 16 à 30 ans. Elle distingue quatre profils de jeunes actifs :

- Les frustrés (28 %), avec un "écart important entre les attentes et la réalité du travail". Âgés de 16 à 30 ans ("principalement de femmes"), ils se répartissent en "frustrés contestataires" (principalement des employés du secteur hôtellerie restauration) et "frustrés démotivés" (en partie sans profession au moment de l’enquête).

- Les "fatalistes" (20 %) avec "des attentes très basse vis-à-vis du travail". Il s’agit d’étudiants et majoritairement de très jeunes actifs, souvent étrangers, issus d’une formation courte en filière professionnelle.

- Les "rebelles" (20 %), âgés de 16 à 30 ans "plutôt à l’aise financièrement", "très réticents à l’autorité". Ils éprouvent "une satisfaction au travail mais un rejet de l’entreprise".

- Les "satisfaits" (32 %), avec "un rapport au travail positif et apaisé".