Depuis le lancement de ChatGPT fin 2022, les agents conversationnels fondés sur l’IA générative ont été expérimentés assez largement, notamment par les jeunes, les cadres supérieurs et les plus diplômés. Les débats qui entourent cette innovation se déplacent ainsi de la question de ses effets sur l’emploi vers celle de ses effets sur les travailleurs de la connaissance.

Il ne s’agit plus tant de savoir si nous allons travailler avec les IA génératives, mais comment. Avec quel type d’interactions homme-machine ? En mode centaure ou en mode cyborg ? Pour quels usages, quels bénéfices et avec quels risques ? Plusieurs recherches expérimentales donnent d’ores et déjà des indices sur la manière de mettre en œuvre ces outils à bon escient et en pleine conscience.

Tout l’enjeu pour les entreprises consiste à ne pas se laisser déborder par les usages officieux de ces outils, mais à organiser et accompagner les usages professionnels pour les mettre au service de la performance collective et de la qualité du travail, en limitant les risques inhérents à cette technologie. Il est temps de poser un cadre d’usage professionnel pour structurer une utilisation raisonnée des IA génératives.