Principaux enseignements de cette enquête :
• Plus de 7 salariés sur 10 pensent que l’IA sera pour nos sociétés un changement plus important que l’informatique (77%), l’Internet (75%) ou le téléphone portable (75%).
• Au travail, 42% des salariés évoquent l’IA. Ce sujet a pris de l’importance dans les conversations (+9 pts en 5 ans), notamment chez les cadres (69%, + 21 pts)
• 44% des salariés craignent que leur métier soit remplacé par une IA ou un robot (+9 pts vs. 2017).
Mais s’ils sont inquiets, les salariés ne veulent pas pour autant que les entreprises ratent le train de l’IA car ils y voient des avantages très concrets
• Une forte majorité de salariés s’accordent sur le fait qu’une entreprise en pointe sur l’IA attire les jeunes (77%), est en avance sur ses concurrents (72%), attire les talents
(67%) et est plus rentable (61%).
• 60% des salariés pensent que l’IA peut permettre aux DRH de mieux accomplir leurs missions.
• 6 salariés sur 10 pensent que l’intelligence artificielle peut permettre de concevoir des formations utiles aux salariés.
Conscients qu’une mise à niveau est nécessaire pour être à la hauteur des enjeux de l’IA, les salariés soulignent néanmoins le besoin d’être mieux formés et informés
• Une majorité de salariés jugerait utile que les entreprises proposent des formations pour utiliser l’IA au travail, pour les dirigeants (65%) et pour les salariés (56%).
• Et 52% seraient intéressés par cette formation pour eux-mêmes.
• S’ils sont bien connus des salariés (73%), les agents conversationnels utilisant l’IA n’ont encore été utilisés que par une minorité d’entre eux (28%, +6 pts).
• Signe d’une information perfectible sur ce sujet, près d’1/3 des salariés utilisant des agents conversationnels méconnaissent les précautions à prendre quand ils s’en servent.