Attractivité et représentations des métiers de la cybersécurité vues par les professionnels. Enquête 2023
Dans le cadre de l'Observatoire des métiers et en partenariat avec l’Afpa, l’ANSSI a réalisé en 2023 cette enquête, en miroir de celle de 2022, qui ciblait les publics en formation. Les différences de vision recensées dans cette étude ont permis d’identifier des actions à mettre en place afin de mieux faire connaître les métiers de la cybersécurité et de rendre plus attractif ce secteur.
Parmi les 2 252 répondants au questionnaire :
Plus de 95% des professionnels de la cybersécurité ayant répondu à cette enquête déclarent que le domaine est d’importance majeure, créateur d’emploi, en évolution permanente, et qu’il propose des métiers d’avenir.
Les réponses sont cependant légèrement plus mitigées lorsqu’on se concentre uniquement sur les professionnels « tout à fait d’accord » avec ces propositions. Ils sont 82% à affirmer avec une certitude totale que le domaine est d’importance majeure. 63% d’entre eux sont « tout à fait d’accord » pour déclarer que le domaine est en évolution permanente. Les chiffres tombent à 54% lorsqu’il s’agit d’affirmer que le secteur offre de réelles opportunités de carrière, et ils ne sont plus que 50% à être complètement convaincus qu’il propose une large diversité de métiers.
Ces mêmes questions ont été posées aux étudiants en formation et la notion d’« importance » du secteur est partagée par tous : ils sont en effet 96% à l’attester. Il existe donc une image globalement dynamique et positive du domaine de la cybersécurité, chez les professionnels du domaine, mais également chez les étudiants en formation.
Si on demande aux professionnels s’ils conseilleraient à une personne de se diriger vers les métiers de la cybersécurité, la réponse est sans appel : oui, à 95 %. Ce résultat est un signal fort de la part des personnes en activité dans ce secteur : il montre en effet que les professionnels sont épanouis et satisfaits de leur cadre de travail ainsi que des missions dans lesquelles ils s’investissent.Si le secteur est connu, les métiers le sont quant à eux beaucoup moins. Seuls quelques métiers sont facilement identifiables par les jeunes en formation ou par le grand public.