Index de l'égalité professionnelle : quelles progressions depuis son entrée en vigueur ?
Chaque année en mars, les entreprises d’au moins 50 salariés doivent déclarer leur Index de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Cet indicateur mesure les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes tout en mettant en évidence les axes de progression nécessitant des actions correctives.
En 2023, plus de 29 000 structures effectuent leur déclaration au titre de l’année 2022. Seules deux sur trois peuvent produire une note, moins encore parmi les structures de 50 à 250 salariés. Cette proportion est relativement stable depuis l’entrée en vigueur de l’Index. En revanche, les notes progressent d’année en année. Depuis 2019, la note moyenne à l’Index augmente de 3,6 points et la part des notes inférieures à 75 se réduit de moitié. Tous les indicateurs composant l’Index participent à cette hausse.
C’est l’indicateur mesurant la réduction des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes qui contribue le plus fréquemment à faire varier l’Index, particulièrement dans les structures de 50 à 250 salariés. Vient ensuite l’indicateur sur les plus hautes rémunérations, qui augmente plus souvent qu’il ne baisse, et qui améliore davantage la situation des structures de moins de 1 000 salariés.