Quelles nouvelles formes d'organisation du travail dans les entreprises du commerce ?
Deux tiers des entreprises du commerce peinent à attirer des candidats. Quant à la fidélisation des salariés, elles sont 37 % à rencontrer des difficultés.
L’étude relève qu’il n’existe pas de fracture générationnelle sur la QVCT (Qualité de vie et conditions de travail) dans le secteur, comme on peut parfois l’entendre dire. En revanche, dans le commerce, jeunes et moins jeunes salariés ont une sensibilité accrue au sujet de l’organisation du travail.
La qualité du management est également un enjeu important. Si les salariés veulent plus d’autonomie, ils attendent aussi de leurs managers qu’ils les soutiennent, les accompagnent dans leur quotidien.
L’étude pointe également un troisième défi, celui de la valorisation des compétences.
A partir de constats enrichis d’entretiens menés auprès d’entreprises, de salariés, de partenaires sociaux des branches, l’étude propose plusieurs pistes d’action concrètes pour mettre en place de nouvelles formes d’organisation du travail.
Si quelques entreprises du secteur ont déployé la semaine de 4 jours pour les métiers supports, cette modalité très en vogue dans le débat public est loin de faire l’unanimité pour les autres métiers. Ce qui est plébiscité en revanche c’est l’absence de fractionnement dans les journées de travail.
Pour fidéliser leurs équipes, certaines entreprises ont aussi misé sur les contrats étudiants pour l’ouverture dominicale. Une façon de permettre aux salariés de ne pas systématiquement travailler le week-end et de juguler le turn-over.
Quant au télétravail, jugé majoritairement incompatible avec les contraintes des entreprises du secteur, il est souvent réservé aux managers pour leur permettre de mieux prendre en charge leurs tâches administratives.