En 2020 et dans un contexte de crise sanitaire, l'emploi scientifique en France accentue son dynamisme (+ 3,3 %, dont +3,8 % pour les chercheurs, titulaires et contractuels), après une croissance de +1,6 % en moyenne annuelle entre 2010 et 2019 :
- la croissance en 2020 est tirée par les entreprises (+3,6 %), mais aussi par le secteur public (+2,9 %) ;
- les effectifs des EPIC progressent légèrement depuis 2010 (+0,4 % en moyenne annuelle sur 2010-2020) et ceux des EPST augmentent depuis 2017 (+1,1 %), après une baisse annuelle de -1,1 % depuis 2010 ;
- la part des emplois à durée déterminée recule légèrement au sein des EPST depuis 2013, mais remonte en 2020 à 19,3 % : du fait de la crise sanitaire, certaines catégories de contrats ont en effet dû être prolongées ;
- trois des quatre filières des personnels des EPST et des EPSCP montent progressivement en qualification ;
- sur la période 2021-2027, le nombre de départs en retraite devrait bondir pour les ITRF titulaires et croître fortement pour les chercheurs des 5 principaux EPIC et des EPST et les enseignants-chercheurs ;
- la part des femmes dans les effectifs de la recherche publique progresse, surtout dans les catégories les plus qualifiées et elle progresse également depuis 2017 au sein des entreprises.
Les entreprises concentrent les emplois de chercheurs sur les Sciences de l'ingénieur et les Mathématiques. Pour les chercheurs du public, les disciplines sont plus diversifiées, mais ce sont les disciplines des Sciences de l'ingénieur et des Mathématiques qui ont le plus recruté de permanents sur les sept années 2014-2020.
La France se place au 6e rang mondial en termes de densité de chercheurs (nombre de chercheurs pour mille emplois). Elle attire plus de jeunes chercheurs étrangers que la moyenne de l'Europe ou de l'OCDE.