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Les conditions de travail dans la fonction publique avant la crise sanitaire

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Revue

En 2019, année de la dernière édition de l’enquête Conditions de travail, juste avant la pandémie, les agents de la fonction publique sont moins exposés aux contraintes de rythme que les salariés du secteur privé, sauf dans la fonction publique hospitalière (FPH). Les professions intermédiaires ont moins la maîtrise de leur temps et des tâches qu’elles effectuent que les autres catégories socioprofessionnelles.

Les ouvriers, les agents de la FPH et les agents de moins de trente ans sont les plus exposés aux contraintes physiques. Les contraintes horaires, quant à elles, touchent plus particulièrement les hommes et les agents de la FPH. Les cadres et professions intellectuelles supérieures travaillent plus fréquemment 40 heures ou plus par semaine que les autres professions. Les femmes et les agents de la FPH sont plus exposés aux conflits de valeurs. Depuis 2013, la situation des femmes de la FPH concernant les conflits de valeurs se dégrade.

Enfin, un quart des agents déclarent vivre des tensions avec leur hiérarchie. La solidarité entre collègues est néanmoins plus forte dans la fonction publique que dans le privé, en particulier au sein de la FPH où 92 % des agents déclarent être aidés en cas de travail délicat. Le manque de reconnaissance s’accroît depuis 2013 dans la fonction publique. L’autonomie des employés et des ouvriers est moins importante que celle des cadres. Ils déclarent, en revanche, moins d’objectifs chiffrés à atteindre que les cadres et professions intellectuelles supérieures.

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