Au 1er janvier 2020, les 42 300 employeurs territoriaux emploient près de deux millions d’agents dont 75 % sont des fonctionnaires. Le nombre de ces agents a pratiquement doublé en 40 ans (ils étaient 1,02 millions en 1980), notamment en lien avec des transferts de compétences de l’Etat vers les collectivités et établissements publics territoriaux.
La fonction publique territoriale dispose de nombreux atouts pour attirer. Cependant, les partenaires sociaux et des experts mettent en avant ces difficultés d’attractivité et des multiples métiers qui y sont exercés, entrainant des problèmes de recrutement.
Il existe des difficultés propres à la fonction publique territoriale :
- certains « métiers » tels celui de secrétaire de mairie » n’attirent plus. Il en est de même pour des métiers de la filière médico-sociale (auxiliaire de puériculture, infirmière, travailleur(se) social(e), de la filière technique (agent technique, agent de voirie, cuisinier, peintre) ou encore de la filière administrative (gestionnaire de ressources humaines ou comptable).
- au-delà des métiers, la baisse de l’attractivité se mesure différemment selon la nature des collectivités
- il y a également une très grande méconnaissance de la fonction publique territoriale et de la diversité de vie professionnelle qu’elle offre.
- des facteurs propres à la fonction publique territoriale nuisent à son attractivité
Au terme de ce constat et d’une analyse plus approfondie, 27 propositions sont formulées.