La production électrique française repose aujourd’hui à environ 70 %, sur le parc de réacteurs nucléaires.
 
Afin de respecter les engagements climatiques de la France, seuls des moyens dits « décarbonés » (nucléaire, hydraulique, nouvelles énergies renouvelables) sont désormais envisagés.

Les répercussions en termes d’emplois et d’aménagement du territoire rejoignent des enjeux de compétitivité.

La filière nucléaire représente 200 000 emplois en France , répartis entre plus de 2 000 entreprises, constituant la troisième filière industrielle française derrière l’aéronautique et l’automobile.
 
Les nouvelles énergies renouvelables correspondent à une dizaine de filières industrielles différentes, pour un total d’environ 60 000 emplois hors hydraulique.
Toutefois, le développement de l’éolien terrestre et du solaire photovoltaïque ne s’est que très partiellement traduit par une croissance des emplois de fabrication de ces équipements, même si l’évolution des emplois au titre des énergies renouvelables au cours de la dernière décennie a été essentiellement portée par les
nouvelles énergies renouvelables électriques.