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Les échanges au sein du Conseil d’orientation pour l’emploi ont souligné les singularités des conséquences de la crise sanitaire et des incertitudes qu’elle engendre : l’activité est entravée, le taux d’emploi diminue peu, les actifs travaillent moins, le chômage reste contenu – même s’il est difficile à mesurer.
Les priorités et les préconisations qui émergent des travaux du Conseil, peuvent se décliner autour de trois axes principaux :
maîtriser la temporalité de sortie de crise. À court terme, un besoin de visibilité sur la prolongation des mesures d’urgence pour réduire l’incertitude, soutenir l’activité et l’emploi dans les secteurs qui ont déjà repris, et éviter le renoncement dans ceux qui se maintiennent difficilement à flot. À moyen terme, gérer finement la transition des dispositifs d’urgence vers les mesures de relance, considérant que le contexte sanitaire risque d’imposer un rythme différencié selon les secteurs et les territoires ;
mieux articuler entre elles les stratégies bâties à tous les niveaux (européen, national, sectoriel, territorial, etc.) depuis des années.
résoudre des problèmes structurels identifiés depuis longtemps sur le marché du travail, notamment les difficultés de recrutement, la formation professionnelle, l’inadéquation des compétences, les obstacles à la mobilité géographique et professionnelle, les freins périphériques à l’emploi qui contraignent l’offre de travail, les difficultés d’insertion des jeunes, etc., qui risquent d’affaiblir la relance.