Les actifs français et la formation professionnelle en 2021
Au cours des douze derniers mois, moins d’un actif sur trois (29 %) a suivi au moins une formation. C’est neuf points de moins que l’an dernier, avant la crise sanitaire. Le recours à la formation est plus répandu chez les jeunes (43 % des 18-24 ans) et chez les cadres (37 %) que chez les actifs de plus de 50 ans (21 %), les ouvriers (22 %) et les demandeurs d’emploi (17 %).
Les actifs qui ont recours à la formation de leur propre initiative, et non à l’instigation de leur employeur, souhaitent d’abord développer leurs compétences (68 %) ou s’adapter aux évolutions de leur métier (54 %). 20 % visent une évolution professionnelle, une reconversion ou un diplôme.
Les modalités des formations effectuées ont beaucoup évolué avec la crise sanitaire : si le présentiel reste le plus répandu (50 %), c’est avec un score en baisse de 26 points par rapport à l’an dernier. A contrario, les formations à distance ou mixtes représentent désormais la moitié des formations réalisées, contre seulement 24 % auparavant. Toutefois, 42 % des sondés disent préférer le présentiel. Les formations comportant un volet à distance progressent. Elles sont plébiscitées par la moitié des actifs, avec une nette préférence pour les formations mixtes (34 %) plutôt qu’uniquement à distance (17 %).
Le financement par l’employeur a bénéficié à 62 % des sondés, d’autant plus dans les très grandes entreprises (81 % pour celles de plus de 1000 salariés) et le secteur privé (70 %). Quant au compte personnel de formation (CPF), il est davantage utilisé par les ouvriers (29 %) et les moins diplômés (27 %), contre 17 % en moyenne. Autre tendance : 36 % des sondés estiment avoir davantage besoin de formation avec la numérisation de l’économie, c’est le cas de 53% des demandeurs d’emploi et de 44% des cadres.