La filière qui comptabilisait près de 2 100 emplois fin 2018 (quelques mois avant le lancement de la construction du parc de Saint-Nazaire) en compte désormais près de 7 500 (soit une hausse de 5 400 emplois en 4 ans). À travers le « Pacte pour l’éolien en mer » signé début 2022 avec le Gouvernement, la filière nationale de l’éolien en mer s’engage à atteindre 20 000 emplois  sur le territoire d’ici 2035. Ce sont donc près de 13 000 emplois qui devraient être créés au sein de la filière d’ici 2035, rien que pour l’éolien en mer. Ces recrutements représentent un enjeu majeur, tant du point de vue de l’offre de formation que de celui de la disponibilité des compétences, pour la réussite du déploiement de l’éolien en mer. Cette problématique doit être prise à bras le corps dès aujourd’hui pour disposer des formations nécessaires sur le territoire national, créer des emplois localement et permettre la bonne réalisation des projets. Ce constat sera d’autant plus pertinent si le Gouvernement lance un appel d’offres « massif » en 2025, multipliant les besoins pour construire de nombreux projets simultanément à horizon 2035. Cette perspective offre une opportunité unique à toutes les personnes souhaitant donner du sens à leur travail en contribuant à la transition énergétique, et évoluer dans un secteur industriel de haute technologie offrant une grande diversité de métiers.