Ce diagnostic s’est appuyé sur une analyse de différents chantiers « terre crue » réalisés ou en cours, avec des entretiens conduits auprès d’une quarantaine de professionnels, puis sur cinq journées d’études régionales qui ont mobilisé près de 200 professionnels de la construction en terre crue. Il a également donné lieu à des entretiens conduits auprès d’une vingtaine d’organismes de formation et à une enquête en ligne auprès des professionnels.

Une démarche résolument participative, portée par la confédération et soutenue par une équipe de suivi scientifique et technique pluridisciplinaire, composée de trois chercheurs en sociologie du travail et anthropologie des savoirs.

Les travaux ont montré en quoi l’intégration de la terre crue dans un chantier nécessite une approche globale du bâtiment et une coordination renforcée entre intervenants, dès la phase de conception. Ils ont permis de formaliser des compétences directement « injectables » dans des référentiels, mises à disposition des centres de formation, ainsi qu’une cartographie de l’offre de formation actuelle.

Ils ont, enfin, débouché sur des pistes d’actions opérationnelles, permettant d’apporter des réponses ciblées aux besoins en compétences des différents acteurs de la filière, dont les niveaux de maturité sont très différents en matière de prise en compte des spécificités de la terre crue.