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Programme MATCH : l'outil de pilotage de l'adéquation besoins-ressources de la filière nucléaire

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Rapport - Etude

Note remise au gouvernement.

Le GIFEN propose avec le programme MATCH une méthode pour assurer l’adéquation entre capacités et besoins tout en donnant une vision structurée de la préparation de la filière sur 20 segments d’activités opérationnelles – ingénierie, génie civil, essais et contrôle, chaudronnerie-tuyauterie-soudage… – et environ 80 métiers significatifs.

Cet outil de pilotage permet de répertorier et de mettre à jour périodiquement les prévisions de besoins à dix ans et les capacités en place.

Principaux enseignements et enjeux :

Le périmètre des 20 segments d’activité de l’étude MATCH représente 125 000 emplois directs spécialisés dans le nucléaire en 2023 (exploitants, leurs fournisseurs de rang 1 et dans certains cas au-delà). Ces emplois s’inscrivent dans les 220 000 emplois que la filière compte au total (qui comprend en plus des emplois directs, les emplois complémentaires principalement chez les fournisseurs de rang 2 et au-delà et les fonctions transverses au sein des exploitants et de leurs fournisseurs. Ex : management, commercial…).

La note MATCH prend en compte la situation de la filière actuellement et des projets d’ores et déjà lancés en France et à l’international (grand carénage, préparation du programme EPR2, CIGEO, extension usine enrichissement…).

Sur le périmètre étudié, la filière prévoit une croissance de 25 % du volume de travail d’ici 2033, hors gain de productivité. Cela se traduit par :

  • 155 000 emplois directs équivalents temps plein en 2033 (contre 125 000 en 2023) sur les 20 segments coeur,
  • 60 000 recrutements équivalents temps plein sur ce périmètre (moitié pour compenser les départs, moitié pour croissance d’activité) soit 6000/an avec des pointes à 10 000 par an.

Elargi à l’ensemble des 220 000 emplois de la filière, ce besoin est d’environ 100 000 recrutements équivalents temps plein sur 10 ans.

Pour permettre aux entreprises d’anticiper les mesures nécessaires à mettre en œuvre, l’analyse détaillée a permis d’identifier 3 cas de figures :

  • une accélération des recrutements et un flux accru de compagnonnage (forge-fonderie, contrôle-commande, électricité, génie civil, machines tournantes, process nucléaire, chaudronnerie et évacuation d’énergie ) ;
  • le renouvellement des départs en termes de transfert de compétences et de savoir-faire (logistique-transport-manutention-levage, prestations intellectuelles (ingénierie de projet et de conception), radioprotection, essais et contrôles, protection de site et assainissement-déconstruction-déchets ;
  • le maintien des compétences lié à un creux d’activité dans la période intermédiaire jusqu’à la mobilisation pour les programmes de nouveaux réacteurs (îlot conventionnel – groupes turbo-alternateurs, tuyauterie-soudage, robinetterie, ventilation-climatisation, traitement de l’eau et aéroréfrigérants).
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