Faire de la formation professionnelle l'assurance chômage du XXIe siècle. Pour un nouveau projet Condorcet à l'heure du numérique
Les 3 propositions clés de cette note :
Pilotage : mettre la gestion de la formation au bon niveau.
•Assurer le pilotage (au niveau régional) de l’offre et la demande de formation par un organisme indépendant au sein duquel figureront toutes les parties prenants : la Région, des représentants des chefs d’entreprises et dirigeants élus par leurs pairs pour une mandat de 5 ans non renouvelable et les représentants des prestataires de formation (Universités, Education nationale, représentants des organismes de formations privés).
• Responsabiliser les salariés dans le maintien et le développement de leur employabilité au travers de leur Compte personnel d’activité.
Financement : mettre les entreprises en prise directe avec leurs besoins.
• Supprimer les OPCA ainsi que tous les organismes paritaires de formation professionnelle au profit de circuits de financement directs. L’entreprise doit financer ses besoins de formation.
• Faire financer par les salariés et les employeurs les Comptes personnels de formation des actifs en fonds en euro et non en heures de formation. La règle prépondérante sera de ne pas pouvoir dépenser son compte personnel pour un achat non formation.
Offre de formation : organiser les formations disponibles et dispensées.
• Décloisonner le marché de la formation professionnelle : chaque entité souhaitant dispenser des compétences (entreprise privée, autoentrepreneur, universités) doit pouvoir le faire auprès de tous les publics (indépendants, chômeurs, salariés).
• Organiser une certification par des organismes indépendant dédiés à la labellisation des formations, qui apprécieront notamment leur qualité en fonction de critères communs : qualités pédagogiques, utilité pour satisfaire les besoins de l’économie actuelle (type formations aux métiers industriels).
• Créer une plateforme de promotion de la formation professionnelle couvrant toutes les offres dispensées sur le territoire, permettant un accès à chaque CPF de chaque actif, précisant le niveau de certification de la formation et un avis qualitatif sur les entreprises dispensant des formations.
• Fusionner l’ensemble des contrats en alternance, simplifier le régime juridique applicable et ouvrir le bénéfice de ces contrats à l’ensemble des populations fragilisées sans limite d’âge.