Dynamique des emplois exposés et abrités en France
L’opposition traditionnelle entre emplois industriels et de services n’est plus aussi probante qu’auparavant. Les auteurs de ce rapport proposent une nouvelle distinction entre emplois « exposés » et emplois « abrités ».
Ceux dont la production de biens et de services connectés à la mondialisation et donc soumis à la concurrence extérieure ;
Ceux dont les emplois sont réalisables à distance ;
Ceux dont les employés sont mieux rémunérés.
Le secteur exposé regroupe donc des emplois aussi divers que des ouvriers de l’automobile, des employés de call centers, des viticulteurs ou encore des ingénieurs en logiciel, les emplois liés au tourisme…
Même s’ils sont présents dans les métropoles et dans le Sud de la France (emplois liés au tourisme, au numérique, à la recherche et développement…), ils sont majoritairement implantés dans les zones d’emploi peu peuplées tels que l’Ouest, le Nord-Est et l’Auvergne (zones d’emplois de l’industrie manufacturière).
Ceux dont la production est sédentaire ;
Ceux dont la production est soumise à une concurrence locale ;
Ceux dont les emplois sont proches de leurs bénéficiaires.
Les emplois abrités regroupent par exemple les coiffeurs, les boulangers, les kinésithérapeutes,…
Ils sont très présents dans le sud et progressent très fortement dans les métropoles, en particulier pour la qualité de vie offerte.
L’emploi abrité, lui, a augmenté de 2,37 millions d’unités sur cette même période soit 13,7% de l’emploi total.