Regards croisés sur l'interim
Cette étude dresse le portrait de la multiplicité des parcours d’intérimaires sur une année complète. Mieux encore, elle permet de dégager les perceptions associées au travail temporaire à travers l'expérience et le vécu des premiers concernés : les intérimaires eux-mêmes.
5 points clefs à retenir en 2015 :
- Des intérimaires plutôt jeunes qui trouvent dans l’intérim un accès rapide et formateur à l’emploi : les 1500 intérimaires interrogés perçoivent avant tout le travail temporaire comme un moyen rapide d’intégrer le marché de l’emploi et d’acquérir des compétences professionnelles.
- Le recours à l’intérim s’opère le plus souvent... en début de carrière. Une constante qui s'établit à 25 ans quel que soit le contexte économique et social, « l’âge moyen d’entrée en intérim reste parfaitement stable au cours du temps ».
- Plus de 2/3 des intérimaires étaient sans emploi avant leur première inscription en agence. Le recours à l’intérim intervient ainsi majoritairement après une période de non emploi (68%), une tendance qui tend à s’accentuer car ils n’étaient que 41% en 2014.
- Les intérimaires sont 80% à avoir une bonne opinion du travail temporaire, soit une baisse de 8 points, un résultat plus timide qui s'explique par une saisonnalité dans le rapport qu’ont les intérimaires avec cette forme d’emploi, selon l'étude. De façon générale, l’intérim est spontanément associé à la sortie de la précarité, terme qui concentre à lui seul un quart des réponses. Un tremplin vers l’emploi dans un contexte difficile.
- Un vrai rôle de maintien dans l'emploi : l’année qui suit la première enquête sur les intérimaires, 70% sont toujours dans l’emploi (+8 points par rapport à 2014). Parmi eux, 10% sont en CDI, 9% en CDD, 50% en intérim et 1% en stage.