Les formations scientifiques : enjeux du système éducatif et du marché du travail
En France, les résultats du concours de recrutement des enseignants du secondaire (Capes), parus le mardi 29 avril dernier ont surpris : la moitié des postes en mathématiques n’ont pas été pourvus (793 candidats ont été admis pour 1 592 postes). En Europe, on estime qu’une pénurie croissante de travailleurs compétents dans le domaine des TIC engendrerait un déficit de 700 000 professionnels dans ce domaine à l’horizon à 2015. Ces deux exemples traduisent-ils des difficultés globales de la France, voire de l’Europe, à faire face à leurs besoins en personnels scientifiques et techniques ? Si oui, cette situation est-elle la conséquence de flux insuffisants de diplômés issus des formations scientifiques et techniques, ou celle d’un moindre attrait des métiers dans ces domaines ?
En France, la question de la désaffection des étudiants pour les formations scientifiques a aussi pris beaucoup d’ampleur au début des années 2000. Quelle était la situation réelle comparée aux autres pays de l’OCDE, et quelle a été l’évolution depuis ?