La culture apparaît comme une actrice majeure d’une « croissance intelligente », et d’une économie de la connaissance : les artistes ont une aptitude à penser différemment et sont force d’innovations dans le domaine de la culture mais également des innovations technologiques, de la recherche ou de l’éducation. Acteurs d’une reprise économique et d’innovations technologiques, les métiers de la création paraissent aussi comme porteurs d’innovations et de cohésion sociale, d’une « croissance inclusive ». Les artistes et professionnels de la création sont en effet des opérateurs artistiques qui, grâce à leur activité créative, créent du lien social. La culture représente donc bel et bien un enjeu transversal européen. D’ailleurs, se pencher sur le secteur de la créativité c’est aussi se pencher sur un secteur qui concentre plusieurs défis majeurs auxquels font face d’autres acteurs économiques et plus généralement l’UE. En effet, les professionnels de la créativité doivent trouver des modèles économiques, des formes d’entrepreneuriat et une protection sociale adaptés.