Dans le cadre du projet "Build Up Skills", l’AFPA publie un état des lieux de la situation du secteur du bâtiment en France et des dispositifs de formation existants. Ce document présente une analyse des besoins en compétences pour satisfaire les objectifs nationaux en matière de développement durable ou d'efficacité énergétique.
Chacun des 30 pays engagés dans le programme "Build up skills" (BUS) doit faire un "état des lieux" du secteur du bâtiment et des politiques menées pour améliorer l’efficacité énergétique dans ce secteur ainsi que les niveaux de compétences des ouvriers et artisans de la profession - ceci avec un plan indicatif dont les principaux chapitres sont les suivants :
- Caractéristiques du secteur du bâtiment en France.
- Politiques et stratégies nationales concernant l'énergie dans le bâtiment.
- Statistiques du secteur de la construction et de l’énergie.
- Dispositifs de formations existants.
- Besoins en compétences pour satisfaire les objectifs en matière de développement durable ou d'efficacité énergétique à l'horizon 2020.
- Difficultés et contraintes à prendre en compte pour satisfaire l'atteinte des objectifs 2020.
L'AFPA a réalisé cet "état des lieux" à partir d’une centaine d’études et de rapports qui lui ont été transmis par les différentes instances siégeant au comité de pilotage.
L'état des lieux fait état d'un besoin annuel en formation de 70 000 personnes pour la formation initiale et de 230 000 personnes pour la formation continue. En plus des compétences techniques et gestuelles, il est important de privilégier les compétences transversales et la promotion d'une culture commune de l'approche globale du bâtiment. Les connaissances professionnelles ne doivent pas seulement porter sur la technique du métier, mais également sur les interfaces entre métiers, le "travailler ensemble" (organisationnel, relationnel et autocontrôle). Des propositions sont aussi faites sur l'ingénierie pédagogique, la levée des difficultés et obstacles à l'accès à la formation, la formation des formateurs et stratégie des centres de formation, la reconnaissance des formations, le financement de la formation et son ingénierie financière.