L'alternance, oui. Mais laquelle ?
« Le développement de l’apprentissage n’est pas le remède automatique au chômage des jeunes. » Dans la droite ligne de l’avis du Conseil économique, social et environnemental (CESE), une étude récente du Centre d’études et de recherches sur les qualifications (CEREQ) vient battre en brèche une idée reçue : l’apprentissage n’est pas l’alpha et l’oméga des solutions au chômage des jeunes ; la France n’aurait donc pas intérêt à le développer tous azimuts. En réalité, il n’y a pas une mais des alternances : les usages et les besoins varient selon les secteurs d’activité et les niveaux de diplôme. Le CEREQ préconise une remise à plat d’un système caractérisé par la « complexité de son pilotage institutionnel, politique et financier ». Le CESE allait dans le même sens, soutenant une vision plus qualitative, réaliste et raisonnée de l’alternance. Les négociations sur le contrat de génération seront-elles l’occasion de cette refondation ?