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Le RMI, puis le RSA découragent-ils certains jeunes de travailler ?

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Revue

L'éligibilité au revenu de solidarité active (RSA) est soumise à plusieurs critères. La condition d'âge est notamment restrictive : très peu de personnes de moins de 25 ans sont éligibles au RSA. Avant la mise en place de ce dispositif, en juin 2009, la même condition existait pour le revenu minimum d'insertion (RMI). Cette restriction s'appuie notamment sur la crainte que l'accès au revenu minimum décourage certains jeunes de poursuivre leurs études ou de rechercher un emploi.

On peut évaluer l'ampleur de cette désincitation au travail autour du seuil d'âge ainsi créé. Si elle existe, cette désincitation devrait se traduire par un fléchissement du taux d'emploi des jeunes juste après 25 ans, puisque le gain à l'emploi de certains jeunes serait plus faible à partir de cet âge. Or, aucune rupture dans les taux d'emploi à 25 ans n'est repérable pour les jeunes célibataires sans enfant ayant au moins un CAP ou un BEP. Le RMI et le RSA n'auraient donc pas d'effet désincitatif marqué sur l'emploi de ces jeunes. Ceci ne préjuge évidemment pas de l'effet qu'aurait l'extension du revenu minimum à des tranches d'âge plus jeunes...

 


Accéder à la ressource : http://www.insee.fr/fr/ffc/iana/iana6/iana6.pdf

Source : Insee Analyses, BARGAIN Olivier;VICARD Augustin .- Septembre2012 , n°6 , 4 p
Thème : Emploi / Insertion professionnelle
Thématique : Emploi : Mesures emploi / Insertion : Jeunes
Tags / Mots-clés : REVENU MINIMUM 62031 / RSA / JEUNE 82208
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