Entre 2008 et 2009, la crise a accentué les inégalités
En 2009, la moitié des languedociens vivent avec plus de 1 470 € par mois. Cet indicateur place le Languedoc-Roussillon à l'avant dernier rang des régions métropolitaines. Le sur-chômage, le niveau moins élévé de l'activité féminine et, dans une moindre mesure, la présence plus forte de retraités expliquent, en grande partie, ce classement.
Conséquence de la crise, le niveau de vie médian se stabilise en 2009 après une assez forte progression les années précédentes. Mais les inégalités se creusent : le niveau de vie des plus modestes a baissé et celui des plus aisés a continué de croître. Le Languedoc-Roussillon demeure la quatrième région la plus inégalitaire. En un an, le nombre de languedociens vivant en dessous du seuil de pauvreté a augmenté de près de 17 000 personnes. Le taux de pauvreté s'élève désormais à 18,6 % de la population des ménages contre 18,1 % l'année précédente. Les familles et les moins de 20 ans ont été les plus touchés par l'accroissement de la pauvreté.