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Le secteur des services industriels du travail des métaux s'appuie sur une logique de métiers pour fabriquer essentiellement des produits intermédiaires et regroupe six activités de pure sous-traitance de proximité. Ce secteur se distingue par une forte atomicité : 84 % des entreprises emploient moins de 20 salariés.
Au cours des années quatre - vingt - dix, les métiers ont considérablement évolué sous l'impulsion des donneurs d'ordres, au premier rang desquels l'industrie de l'automobile. Les industries clientes renforcent constamment leurs exigences notamment en termes de délais, de coûts, de qualité et de flexibilité. Par conséquent, les sous-traitants ont dû procéder à de profondes réorganisations pour s'adapter et rester dans le panel privilégié de leurs donneurs d'ordres. Par ailleurs, la profession doit affronter de nombreux défis : le ralentissement économique de l'ensemble des pays industrialisés, l'intensification des pressions tarifaires des clients, la flambée du prix des matières premières et une raréfaction des personnels qualifiés.
Cette profession doit s'adapter à un vaste mouvement d'internationalisation. L'élargissement de l'Union européenne et l'émergence des pays asiatiques ouvrent de nouveaux marchés que les donneurs d'ordres cherchent à conquérir en implantant des sites de production hors du territoire national. Les entreprises sous-traitantes sont dès lors contraintes de se regrouper pour atteindre la taille critique ou bien de suivre leurs clients pour béné?cier elles aussi d'un coût de travail attractif.
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